Suradaptation : définition et conseils
Est-ce que tu as tendance à te “sur” adapter au travail, dans tes relations ou en société ? S’adapter signifie se conformer, se mettre en harmonie avec ton milieu et les circonstances. Au fil des siècles, l’homme a dû s’adapter, se plier à certaines exigences pour pouvoir satisfaire ses besoins. C’est un signe d’intelligence et un comportement nécessaire qui touche tout le monde !
La société moderne a créé des modèles, et donc des besoins plus artificiels. Course contre la montre, to-do lists à rallonge, on veut toujours en faire plus . De nombreuses personnes se suradaptent, c’est-à-dire qu’elles s’adaptent de façon toujours plus poussée, en permanence. Toujours bien faire, toujours faire plaisir aux autres, pour atteindre un niveau de satisfaction personnelle optimale. Ce niveau étant rarement atteint, ces personnes finissent par s’essouffler. Se soucier de ce que pensent les autres, tout le temps, n’est pas viable. Apprends à connaître tes limites et à les poser. Aussi, demande-toi quelles peurs se cachent derrière cette suradaptation.
Que signifie la suradaptation ?
La « suradaptation », c’est le fait de s’adapter en permanence à notre environnement, aux autres, aux demandes extérieures, aux injonctions au détriment de nos propres besoins. Si ce sujet résonne , je t’invite à lire cet article pour y trouver quelques conseils.
La suradaptation au quotidien
Mécanismes de suradaptation au travail
La suradaptation professionnelle, ou le syndrome du bon élève au travail, désigne le fait de toujours vouloir être irréprochable dans le respect du cadre. Peut-être que tu as déjà ressenti ça dans ton boulot. Les situations d’insatisfaction et de frustration s’accumulent pour laisser place au stress, à la fatigue et à la démotivation. Tu te demandes peut-être pourquoi tu n’es pas reconnu(e) ou promu(e), car tu as l’impression de faire tout ce qui est attendu de toi.
Si tu adoptes cette posture, il est rare que tu récoltes le fruit de tes surinvestissements. Compenser pour les autres n’est jamais une bonne idée. La pression liée à la volonté de bien agir, au culte de la performance et du perfectionnisme, mène à un déséquilibre professionnel et personnel qui peut nuire à ton épanouissement. Les conséquences de la suradaptation peuvent être nombreuses : burn out, bore out, fatigue chronique, perte de confiance, faible estime de soi et développement du “faux self”. Par peur de mal faire, on éteint sa propre personnalité ainsi que ses talents innés.
La suradaptation dans se relations
En couple, les compromis peuvent facilement devenir des concessions. Tu pourrais avoir remarqué que de l’adaptation à la suradaptation, il n’y a qu’un pas. Pour plaire à ton partenaire, pour éviter les conflits et les frictions, tu pourrais te retrouver à ne plus te soucier de tes propres besoins. Tes goûts, tes opinions, ce que tu aimes, tout pourrait passer au second plan pour faire plaisir à ton partenaire. Ce comportement peut conduire à une perte d’authenticité et tu pourrais te retrouver à te perdre dans le processus. Un cercle vicieux peut alors s’enclencher, entraînant une insatisfaction permanente. La suradaptation et la dépendance affective sont souvent étroitement liées.
Et en société ?
La suradaptation sociale, c’est quand tu te mets souvent en second plan pour répondre aux besoins des autres, avec cette sensation de toujours marcher sur un fil. La chute semble presque inévitable. Cela peut engendrer une angoisse profonde, une peur de ne pas être à la hauteur des attentes des autres. N’oublie pas que la suradaptation est souvent une réaction à une peur : celle de déranger, de déplaire, de décevoir, voire même de se faire exclure !
Souvent, ces peurs sont exagérées. Les personnes qui tiennent vraiment à toi continueront à t’estimer, même si par exemple tu ne peux pas les aider une soirée. Il vaut mieux dire non dès le début, plutôt que de se sentir pris au piège plus tard ! Tu as le droit de dire que tu n’es pas disponible, sans avoir besoin de te justifier.
Suradaptation : conséquences et solutions
Les personnes qui ont tendance à se suradapter ont souvent du mal à dire non, tu pourrais te retrouver à toujours être là pour les autres. Tu pourrais penser que le mal-être qui découle de ce comportement vient de toi, parce que tu n’arrives pas à poser de limites. Le stress devient alors trop lourd à porter. À un moment donné, quelque chose doit lâcher. Mais quoi ? Tu pourrais te dire que si tu lâches prise, tu risques d’être vue comme une mauvaise mère, une mauvaise épouse, une mauvaise amie ou une mauvaise professionnelle. Tout cela engendre beaucoup de stress.
Alors, que faire pour éviter que ça ne se transforme en détresse psychologique ? Parler à quelqu’un qui pourra t’aider. Un professionnel pourra te guider pour clarifier tes propres besoins et distinguer l’essentiel du superflu. Pour aller mieux, il faut retrouver ton pouvoir de décision. En parallèle, il est important de te reconnecter à ce qui a du sens pour toi, à ce qui te donne de l’énergie et te rend heureux. Parfois, il faut aussi faire du tri dans ton entourage, t’éloigner des personnes toxiques. Enfin, il est essentiel de lâcher prise sur la quête de la perfection, de changer ta relation avec le temps et de développer une conscience et une maîtrise de soi.
En résumé, pour sortir d’un schéma de suradaptation, il faut apprendre à dire « non » et à lever le pied. Tes collègues et tes proches te respecteront d’autant plus et ils éviteront de te demander de tout gérer. Prends du temps pour toi, lâche prise, recentre toi sur ce qui te tient à cœur. Si tu as besoin d’aide pour te libérer de ce poids, je peux t’accompagner, te donner une nouvelle impulsion.
Sources :
https://coaching-district.com/bien-etre-et-piege-de-la-suradaptation/
https://www.love-intelligence.fr/La-sur-adaptation-amoureuse.html
https://bridge-the-gap-coaching.com/breves-de-coaching/burn-out/suradaptation/